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 L’actu de la semaine du 30 mars

1- Des vêtements toxiques ?

Une récente étude commandé par Greenpeace vient de montrer que produits toxiques et vêtements bon marchés semblent faire la paire.

En avril dernier, l’association de protection de l’environnement a acheté 141 vêtements dans une vingtaine de marques dont Zara, Victoria’s Secret, Levi’s Strauss, Benetton ou encore Calvin Klein et les a testés. Le résultat est pour le moins révélateur : les 2/3 des articles contenaient des produits chimiques dangereux pour l’environnement et l’homme.

Mais la palme revient au géant espagnol de la Fast Fashion : Zara dont 2 des articles testés contenaient des substances cancérigènes.

Le problème est qu’avec l’accélération du cycle de la mode et la quantité de vêtements produits (et jetés) chaque année, cela signifie également qu’une quantité de plus en plus importante de produits chimiques est ainsi déversée dans l’environnement, affectant ainsi la faune, la flore et… les êtres humains.

Lire l’article complet de Ecouterre ici

 

2- Fast retailing sur le chemin de la rédemption ?

Il y a quelques mois, une ONG dévoilait les conditions de travail inhumaines dans deux usines qui fabriquent notamment des jeans pour la marque japonaise Uniqlo.

Depuis, Fast Retailing, propriétaire de la marque semble décidé à faire des efforts. C’est en tout cas ce que révèle le rapport sur la Responsabilité Sociale du groupe.

Fast Retailing promet ainsi des audits plus nombreux et plus poussés dans ses usines afin de s’assurer des meilleures conditions de travail possible pour les ouvriers y travaillant.

Le groupe va également mettre en place des initiatives afin de réduire l’impact écologique tout au long de la chaîne de production. Un objectif a notamment été fixé : l’élimination complète d’ici 2020 de l’utilisation de produits chimiques dangereux. En outre, la marque souhaite réduire ces émissions de CO², par exemple en installant des lampes LED dans toutes ses boutiques Uniqlo au Japon.

Tous ces efforts sont évidemment louables, s’ils sont réellement suivis, mais il est regrettable de noter qu’une fois de plus il faut qu’une marque soit prise la main dans le sac pour qu’elle se décide à prendre des mesures contre le manque d’éthique rampant dans la production de vêtements.

Lire l’article complet sur just-style ici.

Stéphanie
Fashionista d'un nouveau genre, je vous fais partager ma passion pour la mode éthique et responsable.