Actu sur le Fil 04

Semaine du 16 février 2015

 

1- Un partenariat entre le groupe Kering et la fondation Nicolas Hulot

Le groupe Kering, propriétaire des marques Stella Mc Cartney, Gucci ou encore Alexander Mc Queen est très impliqué dans le développement durable. En effet, le groupe de François Henri-Pinault s’est fixé depuis 2012 des objectifs de développement durable a atteindre pour 2016 (par exemple la réduction de ses déchets, la réduction de l’utilisation de certains produits chimiques ou l’élimination du PVC de ses chaînes de production).

Cette fois, Kering s’associe avec la Fondation Nicolas Hulot afin d’améliorer le sourcing des matières premières pour ses marques. La Fondation apportera « un regard sur les méthodes et la stratégie de Kering » en termes d’approvisonnement d’or, de diamants, de cuirs, de peaux précieuses…, en particulier sur l’impact sur les espèces et les habitats naturels, avec une analyse particulière sur l’approvisionnement dans les pays du Sud a expliqué le groupe.

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2- la réponse de Fashion Revolution au PDG de H&M

La semaine dernière, le journal anglais The Guardian publiait une interview du PDG du groupe H&M, Karl-Johann Persson dans lequel celui-ci expliquait que la réduction de la consommation serait une catastrophe pour les pays en développement. D’après lui, réduire notre consommation (de vêtements) risquerait de mettre en danger les économies de certains pays en développement dont l’économie est en grande partie dépendante de l’industrie textile.

Cette semaine, un article de Sarah Ditty pour Fashion Revolution répond à cet article.

S’il est vrai que H&M tente de faire des efforts vers une mode plus propre (écologiquement) et plus juste (socialement), le groupe n’en reste pas moins l’un des plus grand groupe de fast-fashion. Sous couvert de préoccupations sociales, on peut ainsi penser que Karl-Johann Persson essaie surtout de protéger ses intérêts.

En effet si les gens commencent à acheter de moins en moins d’article de mode pas chers, cela risque surtout d’influencer les résultats financiers du groupe H&M.

Par ailleurs, le discours du PDG de H&M tend à expliquer que nous ne sommes que des consommateurs, tout juste bon à consommer à vitesse grand V sans jamais nous poser de questions sur la façon dont sont fabriqués nos vêtements.

Sarah Ditty s’accorde en tout cas sur un point avec M. Persson, trouver une solution aux problèmes écologiques et sociaux de la mode ne sera pas chose aisée. Il n’existe pas de solution facile et toute prête.

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Stéphanie
Fashionista d'un nouveau genre, je vous fais partager ma passion pour la mode éthique et responsable.